Il reste possible de se rendre dans les centres, uniquement sur RDV, aux numéros suivants :
Grenoble-InterQuartiers : 04 76 43 13 76
Echirolles-Eybens : 04 76 59 37 69
Villard-Bonnot : 04 76 13 39 51
Saint-Egrève : 04 76 75 33 04
Bourgoin-Jallieu : 04 74 28 30 22
Villefontaine : 04 74 96 78 99
- d’arriver à l’heure (ne venez pas en avance)
- de porter un masque en arrivant,
- de vous laver les mains avec le gel hydro-alcoolique à votre disposition dans les locaux
- d’éviter de venir accompagné.e
POUR TOUTES LES SITUATIONS DE VIOLENCE
(Une affiche à imprimer et coller de partout, dans nos hall d’immeubles, sur les murs de la villes, devant les magasins! Et a faire circuler sur les réseaux!)
Appelez le 3919 (gratuit et anonyme, ne laisse pas de trace sur les factures de téléphone).
Il est aussi possible d’envoyer un SMS au 114, l’operateur transmettra les coordonnées de la personnes subissant des violences aux forces de l’ordre.
Le planning familial à mis en place une page facebook à destination des personnes vivant des violences en Isère. Il est possible de les contacter en message privé. Des Conseillères Conjugales et Familiales, se relaient de 9h à 16h30 du lundi au vendredi pour être à votre écoute. Le lien de la page est sur le site Planning Familial 38
Aussi, à savoir : « Le ministère de l’Intérieur a convenu avec l’Ordre des pharmaciens d’un dispositif complémentaire pendant cette période de confinement permettant aux victimes de violences intrafamiliales de se rendre en pharmacie à des fins d’alerte sur une situation, alerte qui sera relayée auprès des forces de l’ordre »
Si vous avez besoin d’un hébergement en toute urgence : c’est possible d’essayer de passer par le 115 (appel gratuit), qui fonctionne très mal puisqu’il n’y a jamais assez de places, n’hesitez pas a insister. Normalement des appartements sont en train d’être débloqués spécifiquement pour les situations de violences conjugales.
C’est aussi possible de passer par l’association MILENA.
Association d’autodefense féministe qui peut proposer des cours en visio-conference.
VOUS ÊTES TÉMOIN DE VIOLENCES CONJUGALES ? Comment réagir, quelques pistes…
Vidéo : Que faire quand une victime de violences conjugales se confie à vous? et une autre vidéo ici
Vidéo destinée aux professionel·le·s : Comment être un bon relais d’information
Ne pas hésiter à prendre conseil auprès de toutes les assos et structures spécialisées sitées plus haut.
Quand il y a des bruits de violence, On peut aller toquer à la porte pour demander un truc qui a rien à voir («j’ai perdu mon chat, t’as pas du sucre ? »). L’objectif est de casser le huis clos violent, changer la situation et montrer qu’autour, on entend ce qui se passe. On peut aussi simplement demander si tout vas bien.
Essayer de capter la personne qui subit les violences, lui exprimer (par la parole, même à demi-mots) qu’on trouve que ce qui lui arrive n’est pas normal. Et (si on le sent) qu’on sera là si besoin. On peut lui demander si elle a besoin de quelque chose, lui proposer de se refugier dans notre appart en cas de danger, lui proposer d’appeler quelqu’un·e, un·e proche, une asso, la police…, lui proposer des contacts d’assos, voire de l »accompagner… » (bien sûr, avant de proposer des trucs, se demander si on peut les assumer avec tout ce qui va avec)
On peut la capter en allant sonner chez elle sur le coup. Soit plus tard quand le conjoint violent est sorti. Soit, si elle sort, dans le hall d’immeuble, dans la rue, etc. Lui exprimer de la vigilance, de l’inquiétude, notre désaccord sur ce qu’elle subit, du soutien, de l’encouragement… Mais ne jamais oublier qu’elle peut très bien (et qu’elle a tout à fait le droit) nous remballer, pour X raisons.
L’intervention féministe s’appuye sur une méthodologie essentielle : croire la personne, l’écouter jusqu’au bout, pointer son courage de parler et l’accompagner dans ce qu’elle a besoin, elle (et non pas ce dont nous avons besoin nous).
En fonction des relations que l’on a avec le conjoint violent : on peut essayer de lui parler (sur le coup pour arreter la situation ou plus tard, à froid). Parfois, il est stratégique d’entretenir des rapports cordiaux avec lui pour éviter qu’il interdise à la personne qu’il violente de nous voir. Aussi, capter la personne violente permet parfois d’entrer en contact avec la personne qui subit les violences.
Ne pas hésiter à parler avec les autres voisin-e-s, mettre des mots sur la situation, porter un positionnement féministe dessus.
Mettre des affiches dans l’immeuble avec des contacts à appeler en cas de violences conjugales et familiales. (cf plus haut) Et si elles sont arrachées les remettre.
Appeler la police est parfois la seule solution que l’on voit. Ce n’est pourtant pas toujours la meilleure… Dans la mesure du possible, essayer de suivre ce que veut la personne qui subit des violences.
–> « ne juge pas l’agresseur mais condamne ce qu’il fait », si la personne est amoureuse par exemple, ça ne l’aidera pas forcément qu’on lui dise « quel connard, quel taré, ton mec » ou « il faut que tu partes »
–> « la personne qui subit des violences va faire des allers-retours », d’autant plus en fonction des situations d’emprise et de dépendances (affective, amoureuse, economique, familiale, sociale…) : elle pourra un jour être révoltée contre ce qu’elle subit, le lendemain l’excuser, peut-être même vous en vouloir d’être intervenu-e, partir, revenir… NE LA JUGEZ PAS!
Se défendre, c’est aussi écouter, encourager
parce que se défendre, c’est collectivement
POUR RENOUVELER VOTRE CONTRACEPTION ET/OU VOTRE TRAITEMENT HORMONAL :
Pour renouveler votre contraception et/ou votre traitement hormonal, présentez votre ordonnance initiale au pharmacien qui vous délivrera le tout malgré l’expiration de celle-ci. Cette disposition est également valable pour les traitements de toutes maladies chroniques.
VOUS ÊTES ENCEINTE, ALLEZ ACCOUCHER…
Le Ciane a décidé de mettre en place une organisation d’écoute téléphonique bénévole et gratuite au service des femmes et des couples qui s’inquiètent des conditions de suivi de grossesse, d’accouchement et de retour à la maison
SI VOUS AVEC DES QUESTIONS SUR LE CORONAVIRUS COVID-19 :
Appelez le 0800 130 000 (appel gratuit).
Préservez le SAMU-Centre 15 qui doit rester pleinement disponible pour les urgences vitales.